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Les fondateurs
 
Alfred Perry

L’impulsion initiale à la création de l’Hôpital est venue d’Alfred Perry, un éminent citoyen qui était chef des pompiers à Montréal. M. Perry avait décidé d’améliorer la qualité des soins dispensés aux personnes souffrant de maladie mentale. Durant les années 1870, il a critiqué le système de « sous-traitance », où le Québec payait des citoyens privés pour s’occuper des patients.  Selon M. Perry, bien des gens le faisaient au plus bas coût possible pour empocher la différence à leurs fins personnelles, ce que confirment les archives de l’époque.

Lorsque l’asile catholique de Longue-Pointe fut construit en 1875 (aujourd’hui l’Hôpital Louis-H. Lafontaine), M. Perry n’était pas encore satisfait. Tout en reconnaissant que l’asile offrait aux patients le gîte, le couvert et des vêtements, il jugeait qu’on n’y faisait rien pour améliorer leur état mental et déplorait l’absence de services religieux pour les patients protestants.

Après un lobbying soutenu de M. Perry, du clergé protestant et d’autres citoyens, le gouvernement du Québec adopta la loi intitulé « An Act to Incorporate the Protestant Hospital for the Insane », première incarnation de notre Hôpital.


James Douglas

Malgré son air plutôt sévère, James Douglas, M.D., était un médecin compatissant et progressiste pour son époque. Il était un fervent défenseur de l’idée que les personnes atteintes de maladie mentale avaient besoin d’un environnement sain, avec un programme complet de travail et de loisirs, une philosophie qui plaisait au surintendant médical, T.J.W. Burgess, et qui a profondément influencé notre approche visant les soins aux patients.

En 1965, l’Hôpital a été nommé en l’honneur de James Douglas, M.D., ainsi qu’en l’honneur de son fils, James Douglas, LL.B., dont les dons ont permis la survie de l’Hôpital lors de débuts financièrement difficiles.


Thomas Joseph Workman Burgess

Premier surintendant médical de l’Hôpital Douglas, Thomas Joseph Workman Burgess, M.D., est entré en poste en 1889, avec vingt ans d’expérience acquise dans trois hôpitaux psychiatriques ontariens. Remarquable médecin, administrateur, collecteur de fonds et bienfaiteur, il géra l’Hôpital comme un capitaine son navire. Comme il n’existait pas de médicaments ou de traitements efficaces à l’époque, il jugeait qu’une bonne alimentation, un sommeil profond et une activité physique régulière étaient les meilleurs traitements pour les patients. Il lutta avec passion contre le recours à la contention, écrivant en 1895: « Lorsqu’un patient nous est amené et qu’il découvre, si excité soit-il…, qu’il n’est pas placé en isolement… ou ligoté et sans moyens dans une camisole de force, ou même médicamenté au point de devenir insensible, il en oublie d’être violent, tout étonné de ne se voir donner aucune raison de l’être. »

Durant 33 ans, le Dr Burgess supervisa tous les aspects de l’Hôpital: traitement des patients, embauche, entretien, production des aliments. Il fit surtout merveille pour attirer et retenir l’intérêt de riches donateurs.

S’il y a une personne qui symbolise l’optimisme, le soin, la compassion et le dynamisme du Douglas, c’est certainement le Dr Burgess.
 
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