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Le financement
 

Le manque de financement: un souci constant

Année Financement provincial (quotidien)
1890 0,30 $
1908 0,39 $
1927 0,58 $
1940 0,75 $
1947 1,25 $
1952 1,40 $
1956 2,25 $
1959 2,75 $

En 1890, le gouvernement du Québec versait à l’Hôpital trente cents par jour par patient. Censée couvrir les coûts d’hébergement, de repas, de vêtements et de frais supplémentaires, cette somme était loin de correspondre au montant requis pour répondre adéquatement aux besoins de chaque patient.

Ce financement inadéquat persista durant plusieurs décennies.

En 1957, le surintendant médical, Charles Roberts, M.D., fit cette comparaison étonnante: « Le coût moyen des soins hospitaliers généraux au Canada est de l’ordre de 15$ par jour… Mais les malades mentaux doivent être soignés pour un coût moyen inférieur à 4$ par jour.»

Heureusement, durant ses 70 premières années de fonctionnement, l’Hôpital a été autorisé à admettre des patients privés qui, en payant des frais plus élevés, contribuaient à combler ces lacunes. Par exemple, en 1894, les patients privés payaient entre 1,16$ et 1,43$ par jour – soit environ quatre fois la somme reçue pour chaque patient public.

Sans ces sommes additionnelles perçues auprès des patients privés, l’Hôpital aurait difficilement survécu à ses premières décennies de fonctionnement.

De l'aide pour le Protestant Insane

Cet article est paru le 18 décembre 1890 dans le journal « The Montreal Herald » à propos d’un « grand souper de Noël organisé pour les infortunés ».

Envoyez les dollars immédiatement

Noël est la saison de la bonté et du bonheur. Un bon souper fait partie pour chaque classe sociale des éléments essentiels propres à ce grand jour. Les riches savourent peut-être de bons soupers tous les jours mais les hommes pauvres, même s’ils ne peuvent pas toujours s’offrir des festins, travailleront fort en ce sens pour en avoir un à Noël. Ils épargneront des semaines durant afin d’assouvir ce désir.

Mais il y en a parmi nous qui sont dépourvus de toutes opportunités pour subvenir eux-mêmes à leurs besoins. Ce sont les résidants de nos institutions publiques. Bien qu’ils soient dépourvus de leur raison, et de bien des facultés reliées au plaisir éprouvé par leurs frères sains d’esprit, ils peuvent encore apprécier un bon souper.

La condition financière du Protestant Hospital for the Insane est trop connue des lecteurs du Herald pour en appeler au commentaire ou à l’explication. Pour les directeurs, le travail a été ardu afin d’arriver dans leurs dépenses, et il ne reste aucune marge pour le luxe.

M. Alfred Perry, qui a fait des efforts quasi surhumains afin que les dépenses ne dépassent pas les revenus, tient maintenant à obtenir les ressources nécessaires pour offrir aux résidants un souper qui sera une joie et un souvenir dont ils se rappelleront pendant des jours. Il a donc demandé au Herald de débuter une souscription à un dollar pour le plus louable des projets. Un dollar est tout ce qui est demandé – ni plus, ni moins. Il y a certainement plusieurs gentilshommes avec le coeur sur la main dans cette bonne ville de Montréal qui remarqueraient peu l’absence de cette modique somme et qui ne pourraient faire meilleure action, en lisant ceci, que de mettre leur main dans leur poche, de prendre un billet de un dollar, de le mettre dans une enveloppe accompagnée de leur carte d’affaires et de l’adresser au Herald avec l’inscription suivante : « Pour le souper de Noël du Protestant Insane ».

Un festin de Noël

Suite à cet article, l’Hôpital a reçu 437 dollars, 28 dindes, 6 poulets, 2 oies et 25 livres de café, de noix et de fruits, pour un premier souper de Noël mémorable. Un des donateurs fut nul autre que John Crawford, le maire de Verdun, et un fermier voisin qui avaient vigoureusement lutté contre la création de l’Hôpital!

 
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