Untitled Document
» English
accueil
Pour nous joindre
Chroniques historiques
Profils ouverts d esprit
Livres du 125eme
Accueil
 
Untitled Document

Les fondateurs

Le financement

Les patients

Le personnel

Les « premières » du personnel

Un emploi du temps bien rempli

Vers l’égalité entre le personnel

Des conditions parfois difficiles

Pendant la Seconde Guerre Mondiale

Le personnel infirmier auxiliaire

Être psychiatre en chef

Les services

La recherche

Le bénévolat

   
 
  Le Douglas en images
   
   
Le personnel infirmier auxiliaire
 


En 1957, le personnel infirmier de l’Hôpital ne comptait que 209 personnes pour une population de 1 650 patients hospitalisés. La moitié environ des membres du personnel étaient des préposés aux soins ayant peu de formation officielle. Leur connaissance de la maladie mentale et des soins à donner aux patients venait surtout de leur expérience de travail.
En 1958, on a changé leur titre de préposé(e) aux soins à celui d’infirmière ou infirmier auxiliaire. Les « auxiliaires » n’appréciaient pas du tout cette appellation, dans la mesure où elles et ils travaillaient en première ligne dans les unités à dispenser des soins, donner des médicaments, aider à motiver les patients et plus encore.

Aujourd’hui retraitée, une infirmière auxiliaire de cette période témoigne:

« J’ai commencé en 1962 comme infirmière auxiliaire auprès des patientes du Pavillon Porteous. Il fallait être forte physiquement et mentalement parce que le travail était dur. Plusieurs des patientes sur mon étage étaient incontinentes, alors on passait notre temps à nettoyer. »

« On nous donnait d’immenses responsabilités. Je distribuais des médicaments aux patientes et je me rappelle même avoir dû calculer et mélanger les quantités exactes de pénicilline en poudre.

« Je me souviens également avoir été seule chaque soir pour m’occuper de 50 patientes. Quand vous étiez toute seule dans une situation comme celle-là, vous deviez être capable de garder la tête froide. »

« Si une patiente décédait, on devait la laver et préparer le corps, l’envelopper dans un linceul, remplir les documents et transporter la défunte à la morgue de l’Hôpital, un petit édifice situé près des serres … »

« Mais j’adorais le travail de soins infirmiers en psychiatrie et j’aimais motiver les patientes. On cherchait des domaines où elles faisaient bien et on les encourageait à trouver leurs forces et à s’impliquer. À cette époque, on appelait ça la thérapie de remotivation.

« Je n’ai pas choisi ce travail pour l’argent. J’ai reçu 5 $ par mois jusqu’à la fin de mon cours d’infirmière auxiliaire qui a duré deux ans. Grâce à Dieu, les repas étaient gratuits et on pouvait se loger dans la résidence du personnel infirmier (Pavillon CPC). »

 

Chaque année, le personnel infirmier et infirmier-auxiliaire du Douglas met de l’avant son métier lors d’une semaine festive où toutes sortes d’activités, de conférences et de débats sont organisés. Surveillez le calendrier des événements!
 

Untitled Document Tous droits réservés © Institut universitaire en santé mentale Douglas, 2009 | Avertissement
Affilié à l'Université McGill et Centre collaborateur OMS/OPS de Montréal pour la recherche et la formation en santé mentale