Par Mimi Israël, Chef du département
de psychiatrie, Hôpital Douglas
Je me suis souvent demandée ce que c’était
que d’être psychiatre en chef à l’Hôpital
Douglas lors de ses débuts. À l’heure
où nous nous débattons avec des directives
ministérielles qui vont transformer entièrement
la prestation des soins de santé mentale au Québec
et où le Douglas relève le défi de compléter
sa transformation d’asile à institut, j’imagine
la simplicité de ces époques révolues
et je me demande si j’ai écopé de la
responsabilité de guider le Douglas à travers
son étape la plus complexe. Ayant reçu ma formation à une ère
axée sur des valeurs scientifiques, j’ai senti
le besoin de valider mon impression en jetant un coup d’oeil
sur l’histoire de Douglas de la perspective d’un
psychiatre en chef.
Si j’avais été psychiatre
en chef entre 1890 et 1923.
Si j’avais été psychiatre en chef de
1923 à 1947.
Si j’avais été psychiatre en chef de
1947 à 1965.
Si j’avais été psychiatre en chef de
1965 à 1994.
Si j’avais été psychiatre en chef de
1995 à 2001.
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